La Bible

Lectures de la Bible
vendredi 21 novembre

Ce site vous propose le texte intégral de la Bible, dans la traduction de Louis Segonds (1910).

Un plan de lecture de la Bible sur une durée d'une année vous est proposé ici, avec chaque jour un extrait de l'Ancien Testament, un Psaume, un extrait des Proverbes et un extrait du Nouveau Testament.

Second livre de Samuel, 13

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Inceste d'Amnon

 
Lé 18, 9 Tu ne découvriras point la nudité de ta sœur, fille de ton père ou fille de ta mère, née dans la maison ou née hors de la maison.
De 22, 25 Mais si c'est dans les champs que cet homme rencontre la jeune femme fiancée, lui fait violence et couche avec elle, l'homme qui aura couché avec elle sera seul puni de mort.
Ja 1, 13 Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise : C'est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne.
[1] Après cela, voici ce qui arriva. Absalom, fils de David, avait une sœur qui était belle et qui s'appelait Tamar ; et Amnon, fils de David, l'aima. [2] Amnon était tourmenté jusqu'à se rendre malade à cause de Tamar, sa sœur ; car elle était vierge, et il paraissait difficile à Amnon de faire sur elle la moindre tentative. [3] Amnon avait un ami, nommé Jonadab, fils de Schimea, frère de David, et Jonadab était un homme très habile. [4] Il lui dit : Pourquoi deviens-tu, ainsi chaque matin plus maigre, toi, fils de roi ? Ne veux-tu pas me le dire ? Amnon lui répondit : J'aime Tamar, sœur d'Absalom, mon frère. [5] Jonadab lui dit : Mets-toi au lit, et fais le malade. Quand ton père viendra te voir, tu lui diras : Permets à Tamar, ma sœur, de venir pour me donner à manger ; qu'elle prépare un mets sous mes yeux, afin que je le voie et que je le prenne de sa main. [6] Amnon se coucha, et fit le malade. Le roi vint le voir, et Amnon dit au roi : Je te prie, que Tamar, ma soeur, vienne faire deux gâteaux sous mes yeux, et que je les mange de sa main. [7] David envoya dire à Tamar dans l'intérieur des appartements : Va dans la maison d'Amnon, ton frère, et prépare-lui un mets. [8] Tamar alla dans la maison d'Amnon, son frère, qui était couché. Elle prit de la pâte, la pétrit, prépara devant lui des gâteaux, et les fit cuire ; [9] prenant ensuite la poêle, elle les versa devant lui. Mais Amnon refusa de manger. Il dit : Faites sortir tout le monde. Et tout le monde sortit de chez lui. [10] Alors Amnon dit à Tamar : Apporte le mets dans la chambre, et que je le mange de ta main. Tamar prit les gâteaux qu'elle avait faits, et les porta à Amnon, son frère, dans la chambre. [11] Comme elle les lui présentait à manger, il la saisit et lui dit : Viens, couche avec moi, ma sœur. [12] Elle lui répondit : Non, mon frère, ne me déshonore pas, car on n'agit point ainsi en Israël ; ne commets pas cette infamie. [13] Où irais-je, moi, avec ma honte ? Et toi, tu serais comme l'un des infâmes en Israël. Maintenant, je te prie, parle au roi, et il ne s'opposera pas à ce que je sois à toi. [14] Mais il ne voulut pas l'écouter ; il lui fit violence, la déshonora et coucha avec elle. [15] Puis Amnon eut pour elle une forte aversion, plus forte que n'avait été son amour. Et il lui dit : Lève-toi, va-t'en ! [16] Elle lui répondit : N'augmente pas, en me chassant, le mal que tu m'as déjà fait. [17] Il ne voulut pas l'écouter, et appelant le garçon qui le servait, il dit : Qu'on éloigne de moi cette femme et qu'on la mette dehors. Et ferme la porte après elle ! [18] Elle avait une tunique de plusieurs couleurs ; car c'était le vêtement que portaient les filles du roi, aussi longtemps qu'elles étaient vierges. Le serviteur d'Amnon la mit dehors, et ferma la porte après elle. [19] Tamar répandit de la cendre sur sa tête, et déchira sa tunique bigarrée ; elle mit la main sur sa tête, et s'en alla en poussant des cris. [20] Absalom, son frère, lui dit : Amnon, ton frère, a-t-il été avec toi ? Maintenant, ma soeur, tais-toi, c'est ton frère ; ne prends pas cette affaire trop à coeur. Et Tamar, désolée, demeura dans la maison d'Absalom, son frère. [21] Le roi David apprit toutes ces choses, et il fut très irrité. [22] Absalom ne parla ni en bien ni en mal avec Amnon ; mais il le prit en haine, parce qu'il avait déshonoré Tamar, sa sœur.

Absalom fait assassiner Amnon puis prend la fuite

 
Ge 34, 7 Et les fils de Jacob revenaient des champs, lorsqu'ils apprirent la chose ; ces hommes furent irrités et se mirent dans une grande colère, parce que Sichem avait commis une infamie en Israël, en couchant avec la fille de Jacob, ce qui n'aurait pas dû se faire.
Pr 18, 19 Des frères sont plus intraitables qu'une ville forte, Et leurs querelles sont comme les verrous d'un palais.
Ro 12, 19 Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère ; car il est écrit : A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur.
[23] Deux ans après, comme Absalom avait les tondeurs à Baal Hatsor, près d'Éphraïm, il invita tous les fils du roi. [24] Absalom alla vers le roi, et dit : Voici, ton serviteur a les tondeurs ; que le roi et ses serviteurs viennent chez ton serviteur. [25] Et le roi dit à Absalom : Non, mon fils, nous n'irons pas tous, de peur que nous ne te soyons à charge. Absalom le pressa ; mais le roi ne voulut point aller, et il le bénit. [26] Absalom dit : Permets du moins à Amnon, mon frère, de venir avec nous. Le roi lui répondit : Pourquoi irait-il chez toi ? [27] Sur les instances d'Absalom, le roi laissa aller avec lui Amnon et tous ses fils. [28] Absalom donna cet ordre à ses serviteurs : Faites attention quand le coeur d'Amnon sera égayé par le vin et que je vous dirai : Frappez Amnon ! Alors tuez-le ; ne craignez point, n'est-ce pas moi qui vous l'ordonne ? Soyez fermes, et montrez du courage ! [29] Les serviteurs d'Absalom traitèrent Amnon comme Absalom l'avait ordonné. Et tous les fils du roi se levèrent, montèrent chacun sur son mulet, et s'enfuirent. [30] Comme ils étaient en chemin, le bruit parvint à David qu'Absalom avait tué tous les fils du roi, et qu'il n'en était pas resté un seul. [31] Le roi se leva, déchira ses vêtements, et se coucha par terre ; et tous ses serviteurs étaient là, les vêtements déchirés. [32] Jonadab, fils de Schimea, frère de David, prit la parole et dit : Que mon seigneur ne pense point que tous les jeunes gens, fils du roi, ont été tués, car Amnon seul est mort ; et c'est l'effet d'une résolution d'Absalom, depuis le jour où Amnon a déshonoré Tamar, sa soeur. [33] Que le roi mon seigneur ne se tourmente donc point dans l'idée que tous les fils du roi sont morts, car Amnon seul est mort. [34] Absalom prit la fuite. Or le jeune homme placé en sentinelle leva les yeux et regarda. Et voici, une grande troupe venait par le chemin qui était derrière lui, du côté de la montagne. [35] Jonadab dit au roi : Voici les fils du roi qui arrivent ! Ainsi se confirme ce que disait ton serviteur. [36] Comme il achevait de parler, voici, les fils du roi arrivèrent. Ils élevèrent la voix, et pleurèrent ; le roi aussi et tous ses serviteurs versèrent d'abondantes larmes. [37] Absalom s'était enfui, et il alla chez Talmaï, fils d'Ammihur, roi de Gueschur. Et David pleurait tous les jours son fils. [38] Absalom resta trois ans à Gueschur, où il était allé, après avoir pris la fuite. [39] Le roi David cessa de poursuivre Absalom, car il était consolé de la mort d'Amnon.

Psaumes, 121

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Secours et protection de Dieu

 
Ps 91, 1 Celui qui demeure sous l'abri du Très Haut Repose à l'ombre du Tout Puissant.
De 33, 27 Le Dieu d'éternité est un refuge, Et sous ses bras éternels est une retraite. Devant toi il a chassé l'ennemi, Et il a dit : Extermine.
1S 2, 9 Il gardera les pas de ses bien-aimés. Mais les méchants seront anéantis dans les ténèbres ; Car l'homme ne triomphera point par la force.
Es 27, 3 Moi l'Éternel, j'en suis le gardien, Je l'arrose à chaque instant ; De peur qu'on ne l'attaque, Nuit et jour je la garde.
[1] Cantique des degrés. Je lève mes yeux vers les montagnes... D'où me viendra le secours ? [2] Le secours me vient de l'Éternel, Qui a fait les cieux et la terre. [3] Il ne permettra point que ton pied chancelle ; Celui qui te garde ne sommeillera point. [4] Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël. [5] L'Éternel est celui qui te garde, L'Éternel est ton ombre à ta main droite. [6] Pendant le jour le soleil ne te frappera point, Ni la lune pendant la nuit. [7] L'Éternel te gardera de tout mal, Il gardera ton âme ; [8] L'Éternel gardera ton départ et ton arrivée, Dès maintenant et à jamais.

Proverbes, 16

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[8] Mieux vaut peu, avec la justice, Que de grands revenus, avec l'injustice. [9] Le cœur de l'homme médite sa voie, Mais c'est l'Éternel qui dirige ses pas.

Epître aux Romains, 5

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Fruits de la justification par la foi

 
1Pi 1, 3 Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus Christ d'entre les morts,
1Jn 4, 9 L'amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui.
Ro 8, 32 Lui, qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ?
[1] Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, [2] à qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu. [3] Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance, [4] la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance. [5] Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint Esprit qui nous a été donné.
La déploration du Christ
La déploration du Christ
[6] Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. [7] A peine mourrait-on pour un juste ; quelqu'un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. [8] Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. [9] A plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. [10] Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie. [11] Et non seulement cela, mais encore nous nous glorifions en Dieu par notre Seigneur Jésus Christ, par qui maintenant nous avons obtenu la réconciliation.

Le péché et la grâce

 
1Co 15, 21 Car, puisque la mort est venue par un homme, c'est aussi par un homme qu'est venue la résurrection des morts.
[12] C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,... [13] car jusqu'à la loi le péché était dans le monde. Or, le péché n'est pas imputé, quand il n'y a point de loi. [14] Cependant la mort a régné depuis Adam jusqu'à Moïse, même sur ceux qui n'avaient pas péché par une transgression semblable à celle d'Adam, lequel est la figure de celui qui devait venir. [15] Mais il n'en est pas du don gratuit comme de l'offense ; car, si par l'offense d'un seul il en est beaucoup qui sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d'un seul homme, Jésus Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup. [16] Et il n'en est pas du don comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché ; car c'est après une seule offense que le jugement est devenu condamnation, tandis que le don gratuit devient justification après plusieurs offenses. [17] Si par l'offense d'un seul la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront-ils dans la vie par Jésus Christ lui seul. [18] Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s'étend à tous les hommes. [19] Car, comme par la désobéissance d'un seul homme beaucoup ont été rendus pécheurs, de même par l'obéissance d'un seul beaucoup seront rendus justes. [20] Or, la loi est intervenue pour que l'offense abondât, mais là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, [21] afin que, comme le péché a régné par la mort, ainsi la grâce régnât par la justice pour la vie éternelle, par Jésus Christ notre Seigneur.
 
 

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