Livre de Job, chapitre 38
  
  L'Eternel répond à Job en décrivant ses oeuvres
  			 
    		  		
			
  		Pr 8, 22  		
  		L'Éternel m'a créée la première de ses œuvres, Avant ses œuvres les plus anciennes.   		
 
    	  		
			
  		Jé 10, 12  		
  		Il a créé la terre par sa puissance, Il a fondé le monde par sa sagesse, Il a étendu les cieux par son intelligence.   		
 
    	  		
			
  		Ro 11, 36  		
  		C'est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles ! Amen !   		
 
    	  		
			
  		Ps 104, 1  		
  		Mon âme, bénis l'Éternel ! Éternel, mon Dieu, tu es infiniment grand ! Tu es revêtu d'éclat et de magnificence !   		
 
    	  		
			
  		Es 40, 12  		
  		Qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main, Pris les dimensions des cieux avec la paume, Et ramassé la poussière de la terre dans un tiers de mesure ? Qui a pesé les montagnes au crochet, Et les collines à la balance ?   		
 
    				 
			  
  	
    	[1] 
    	L'Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit :   	
  
      
  	
    	[2] 
    	Qui est celui qui obscurcit mes desseins Par des discours sans intelligence ?   	
  
      
  	
    	[3] 
    	Ceins tes reins comme un vaillant homme ; Je t'interrogerai, et tu m'instruiras.   	
  
      
  	
    	[4] 
    	Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l'intelligence.   	
  
      
  	
    	[5] 
    	Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ?   	
  
      
  	
    	[6] 
    	Sur quoi ses bases sont-elles appuyées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire,   	
  
      
  	
    	[7] 
    	Alors que les étoiles du matin éclataient en chants d'allégresse, Et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ?   	
  
      
  	
    	[8] 
    	Qui a fermé la mer avec des portes, Quand elle s'élança du sein maternel ;   	
  
      
  	
    	[9] 
    	Quand je fis de la nuée son vêtement, Et de l'obscurité ses langes ;   	
  
      
  	
    	[10] 
    	Quand je lui imposai ma loi, Et que je lui mis des barrières et des portes ;   	
  
      
  	
    	[11] 
    	Quand je dis : Tu viendras jusqu'ici, tu n'iras pas au delà; Ici s'arrêtera l'orgueil de tes flots ?   	
  
      
  	
    	[12] 
    	Depuis que tu existes, as-tu commandé au matin ? As-tu montré sa place à l'aurore,   	
  
      
  	
    	[13] 
    	Pour qu'elle saisisse les extrémités de la terre, Et que les méchants en soient secoués ;   	
  
      
  	
    	[14] 
    	Pour que la terre se transforme comme l'argile qui reçoit une empreinte, Et qu'elle soit parée comme d'un vêtement ;   	
  
      
  	
    	[15] 
    	Pour que les méchants soient privés de leur lumière, Et que le bras qui se lève soit brisé ?   	
  
      
  	
    	[16] 
    	As-tu pénétré jusqu'aux sources de la mer ? T'es-tu promené dans les profondeurs de l'abîme ?   	
  
      
  	
    	[17] 
    	Les portes de la mort t'ont-elles été ouvertes ? As-tu vu les portes de l'ombre de la mort ?   	
  
      
  	
    	[18] 
    	As-tu embrassé du regard l'étendue de la terre ? Parle, si tu sais toutes ces choses.   	
  
      
  	
    	[19] 
    	Où est le chemin qui conduit au séjour de la lumière ? Et les ténèbres, où ont-elles leur demeure ?   	
  
      
  	
    	[20] 
    	Peux-tu les saisir à leur limite, Et connaître les sentiers de leur habitation ?   	
  
      
  	
    	[21] 
    	Tu le sais, car alors tu étais né, Et le nombre de tes jours est grand !   	
  
      
  	
    	[22] 
    	Es-tu parvenu jusqu'aux amas de neige ? As-tu vu les dépôts de grêle,   	
  
      
  	
    	[23] 
    	Que je tiens en réserve pour les temps de détresse, Pour les jours de guerre et de bataille ?   	
  
      
  	
    	[24] 
    	Par quel chemin la lumière se divise-t-elle, Et le vent d'orient se répand-il sur la terre ?   	
  
      
  	
    	[25] 
    	Qui a ouvert un passage à la pluie, Et tracé la route de l'éclair et du tonnerre,   	
  
      
  	
    	[26] 
    	Pour que la pluie tombe sur une terre sans habitants, Sur un désert où il n'y a point d'hommes ;   	
  
      
  	
    	[27] 
    	Pour qu'elle abreuve les lieux solitaires et arides, Et qu'elle fasse germer et sortir l'herbe ?   	
  
      
  	
    	[28] 
    	La pluie a-t-elle un père ? Qui fait naître les gouttes de la rosée ?   	
  
      
  	
    	[29] 
    	Du sein de qui sort la glace, Et qui enfante le frimas du ciel,   	
  
      
  	
    	[30] 
    	Pour que les eaux se cachent comme une pierre, Et que la surface de l'abîme soit enchaînée ?   	
  
      
  	
    	[31] 
    	Noues-tu les liens des Pléiades, Ou détaches-tu les cordages de l'Orion ?   	
  
      
  	
    	[32] 
    	Fais-tu paraître en leur temps les signes du zodiaque, Et conduis-tu la Grande Ourse avec ses petits ?   	
  
      
  	
    	[33] 
    	Connais-tu les lois du ciel ? Règles-tu son pouvoir sur la terre ?   	
  
      
  	
    	[34] 
    	Élèves-tu la voix jusqu'aux nuées, Pour appeler à toi des torrents d'eaux ?   	
  
      
  	
    	[35] 
    	Lances-tu les éclairs ? Partent-ils ? Te disent-ils : Nous voici ?   	
  
      
  	
    	[36] 
    	Qui a mis la sagesse dans le cœur, Ou qui a donné l'intelligence à l'esprit ?   	
  
      
  	
    	[37] 
    	Qui peut avec sagesse compter les nuages, Et verser les outres des cieux,   	
  
      
  	
    	[38] 
    	Pour que la poussière se mette à ruisseler, Et que les mottes de terre se collent ensemble ?   	
  
      
  	
    	[39] 
    	Chasses-tu la proie pour la lionne, Et apaises-tu la faim des lionceaux,   	
  
      
  	
    	[40] 
    	Quand ils sont couchés dans leur tanière, Quand ils sont en embuscade dans leur repaire ?   	
  
      
  	
    	[41] 
    	Qui prépare au corbeau sa pâture, Quand ses petits crient vers Dieu, Quand ils sont errants et affamés ?